Vision pastorale et style de vie – Lettre d’infos octobre 2019

Edito de Mgr Bruno Feillet

Chers amis,

La journée du 8 septembre à Neuvizy a permis à plus de 500 personnes de découvrir le nouveau projet pastoral du diocèse de Reims : « En route pour la mission ! ».

Régulièrement l’Eglise doit se rappeler pour quoi elle a été fondée : pour l’annonce de la proximité du règne de Dieu et pour guérir les malades. C’est le cœur de notre vocation. Tout le reste en découle. Je reviens d’un voyage au Vietnam où j’ai demandé aux personnes rencontrées comment les premiers vietnamiens étaient devenus chrétiens ? C’est parce que « les missionnaires s’occupaient mieux de leurs malades qu’ils ne le faisaient eux-mêmes » m’a-t-on répondu. Il nous faut donc retrouver et approfondir notre identité missionnaire et guérir les maladies d’aujourd’hui, en particulier tout ce qui concerne l’isolement et la solitude.

En fait, l’Eglise n’a jamais été totalement abandonné la mission. Grâce au courage et à l’engagement de nombreux fidèles, cette proximité s’est maintenue autant que faire se pouvait. Mais nous savons qu’il reste tellement à faire.

L’efficacité de la mission ne dépend pas seulement de la vision pastorale et de l’Esprit-Saint. Elle provient aussi de la qualité de vie des missionnaires.
Nous connaissons bien la parole de Jésus : « Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » La première communauté chrétienne l’avait bien compris et nous pouvons le lire dans les Actes des Apôtres (Ac 2, 42-47). Le style de vie des premiers chrétiens était convaincant. Tous priaient, menaient une vie fraternelle, écoutaient assidument la Parole de Dieu, se mettaient au service les uns des autres et annonçaient la Bonne Nouvelle. C’est ce que l’on appelle les « cinq essentiels ». Et à la fin du texte nous apprenons que la communauté s’accroissait.

Deux règles qualifient le style de vie. Chacun est concerné par ces cinq essentiels. Il n’y a pas de spécialistes sur qui se défausser. Nous devons tous avoir notre part dans chaque domaine. Et la force de la mission dépend du point le plus faible. Il n’est de véritable mission qui ne commence par notre propre conversion.

Mgr Bruno Feillet, évêque auxiliaire du diocèse de Reims

Au menu de la lettre d’infos d’octobre 2019 :

• Agenda du mois d’octobre
• Congrès Denier du 19 octobre 2019 « Aidons l’Eglise à servir, aidons les fidèles à s’engager ! »
• Actualité : La mission démarre dans le Porcien !
• 3 questions au père Dominique Fleury, membre de l’équipe des missionnaires diocésains
• Témoins d’aujourd’hui : Marianne & Michel, participants au groupe de la Parole de leur paroisse
• Regard de chrétiens sur l’accompagnement des malades en fin de vie
• De nouvelles orientations diocésaines pour l’Enseignement Catholique