Passages d'homélies et de conférences du Père Maurice ZUNDEL sur le Carême - L'Eglise Catholique à Reims et dans les Ardennes

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Publié le 26 février 2020

Passages d’homélies et de conférences du Père Maurice ZUNDEL sur le Carême

A l’occasion de sa création récente, le groupe de réflexion sur les écrits du Père Maurice Zundel vous partage certains passages de l’auteur au sujet du Carême.

Pour rejoindre ce groupe ou pour tout renseignement contactez Jean-Paul Charlier : jeanpaulcharlier@free.fr – 07.68.09.44.03

« Le plus sûr moyen de participer à ce Carême du Seigneur est évidemment de nous rappeler ce qu’il fut pour lui. Les trois tentations qui résument ce temps d’épreuve, dans le récit que lui-même en dut faire à ses disciples, nous laissent clairement entendre qu’il eut à choisir, dans un combat qui préfigurait celui de son agonie, de boire jusqu’à la lie le calice de la Nouvelle Alliance qui ne pouvait être scellée que dans sa crucifixion. (…)

Si le Carême de cette année nous appelle, une fois de plus, à ce royaume de la Vérité qui occupait la pensée de Jésus durant sa retraite au désert, on voit, tout de suite, que les prescriptions alimentaires sont chose secondaire. Il s’agit en réalité, d’une conversion, d’une transformation radicale de nous-même dans la lumière de cette « flamme d’amour » qui est la Vérité même, telle qu’elle vit au cœur de l’éternelle Trinité. Le Carême nous invite à méditer sur cette douleur que le Christ a assumée, pour nous, en s’identifiant avec nous et à en tarir la source en nous ouvrant à sa Lumière, en nous laissant envahir par son Amour.(…)

C’est pourquoi notre premier souci doit être de faire du silence en nous, de nous recueillir chaque jour, quelques minutes, pour entendre son appel et apprendre à vivre sa vie comme la nôtre.

Chaque âme est un chemin vers Dieu à nul autre pareil. Et si nous sommes invités, durant ce Carême, à nous tourner vers Dieu avec une intensité plus profonde et plus sincère, il ne faut pas oublier que le premier chemin vers Dieu, c’est nous-mêmes. (…)

Il s’agit de montrer un Dieu, j’entends d’en témoigner comme d’une expérience que l’on peut vivre, en étant simplement attentif à sa propre vie. Sa propre vie, bien sûr, sa propre vie en relation avec celle des autres, mais toujours sur ce plan d’humanité où il est impossible de se tirer d’affaire sans rencontrer l’infini. L’humanité se désintéressera de plus en plus de Dieu s’il n’apparaît pas justement comme ce dedans qui nous amène à connaître notre propre intimité, qui nous apprend à découvrir l’immensité de notre aventure. Ça vaut la peine. Car rien n’est plus bouleversant que de penser et de prendre conscience que la vie de Dieu a été remise entre nos mains. Voilà donc le carême que nous avons à vivre. Laisser Dieu passer, communiquer sa lumière et, laisser Dieu donner aux autres, dans notre sollicitude humaine, la Présence adorable de l’éternel amour, la Vie de Dieu a été remise entre nos mains.  »                         


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