Liturgie Domestique - LUNDI SAINT - L'Eglise Catholique à Reims et dans les Ardennes

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Publié le 6 avril 2020

Liturgie Domestique – LUNDI SAINT

Lundi 6 avril 2020

Liturgie domestique à l’attention de tous les fidèles du Diocèse de Reims

La préparation de la liturgie à la maison

La préparation du lieu : reportez-vous au document général intitulé «Comment préparer et célébrer une liturgie à la maison» sur le site du diocèse.

Les quatre éléments à apporter pour faire évoluer votre espace dédié à la prière sont une représentation de la Vierge Marie (statuette, icône, image, etc.), une coupelle de cendres pour rappeler notre entrée en carême, une coupelle de terre avec une pousse verte et un tissu ou un ruban violet pour rappeler que nous sommes dans un temps de pénitence.

La répartition des rôles : un président qui dirige la prière, un lecteur pour la Parole de Dieu, et un lecteur pour les autres textes.

Célébrer Lundi Saint

Ouverture liturgique

Une fois tous réunis, vous commencez en prenant un court temps de silence pour vous mettre en présence du Seigneur.

Signe de la croix
Puis, celui qui préside invite la famille à faire le signe de la croix : Au Nom du Père…

Invitation introductive
En communion avec les autres chrétiens qui sont rentrés en semaine sainte, un membre de la famille lit l’invitation suivante :

« Seigneur, tu aimes tout ce qui existe, et tu n’as de répulsion pour aucune de tes oeuvres ; tu fermes les yeux sur le péché des hommes : tu les invites à la pénitence et tu leur pardonnes, car tu es le Seigneur notre Dieu. Donne-nous de continuer à cheminer saintement vers Pâques. »

Écouter la Parole

Après un court temps de silence, deux membres de la famille lisent en alternance les strophes du psaume suivant ou chantent avec les moines de Tamié :

Psaume 21 Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ?*
Le salut est loin de moi,
loin des mots que je rugis.
Mon Dieu, j’appelle tout le jour,
et tu ne réponds pas ;*
même la nuit, je n’ai pas de repos.
Toi, pourtant tu es saint,
toi qui habites les hymnes d’Israël !
C’est en toi que nos pères espéraient,
ils espéraient et tu les délivrais.
Quand ils criaient vers toi, ils échappaient ;
en toi ils espéraient et n’étaient pas déçus.
Et moi, je suis un ver, pas un homme,
raillé par les gens, rejeté par le peuple.
Tous ceux qui me voient me bafouent :
ils ricanent, et hochent la tête
« Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !
Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! »
C’est toi qui m’as tiré du ventre de ma mère,
qui m’as mis en sûreté entre ses bras.
A toi je fus confié dès ma naissance ;
dès le ventre de ma mère, tu es mon Dieu.
Ne sois pas loin : l’angoisse est proche,
je n’ai personne pour m’aider.
Des fauves nombreux me cernent,
des taureaux de Basan m’encerclent.Des lions qui déchirent et rugissent
ouvrent leur gueule contre moi.
Je suis comme l’eau qui se répand,
tous mes membres se disloquent.
Mon coeur est comme la cire,
il fond au milieu de mes entrailles.
Ma vigueur a séché comme l’argile ,
ma langue colle à mon palais.
Tu me mènes à la poussière de la mort. +
Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m’entoure ;
ils me percent les mains et les pieds,
je peux compter tous mes os.
Ces gens me voient, ils me regardent. +
Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !
Préserve ma vie de l’épée,
arrache-moi aux griffes du chien ;
sauve-moi de la gueule du lion
et de la corne des buffles.
Tu m’as répondu ! +
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur. +
Glorifiez-le, vous tous, descendants de Jacob,
Vous tous, redoutez-le, descendants d’Israël.
Car il n’a pas rejeté,
il n’a pas réprouvé le malheureux dans sa misère ;
il ne s’est pas voilé la face devant lui,
mais il entend sa plainte.
Tu seras ma louange dans la grande assemblée ;
Devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.
Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ;
Ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent :
« A vous, toujours, la vie et la joie ! »
La terre entière se souviendra
et reviendra vers le Seigneur,
chaque famille de nations se prosternera devant lui :
« Oui, au Seigneur la royauté,
le pouvoir sur les nations ! »
Tous ceux qui festoyaient s’inclinent ;
promis à la mort, ils plient en sa présence.
Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ;
on annoncera le Seigneur aux générations à venir.
On proclamera sa justice au peuple qui va naître :
Voilà son oeuvre !

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit,
Pour les siècles des siècles. Amen

Puis, après un temps de silence, un membre de la famille lit le texte l’Évangile :

Évangile selon Saint Jean (12, 24-26)
Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.

Vous pourrez méditer puis partager ensemble ce que vous inspire la contemplation du grain de blé qui va tomber en terre…

Pour vous aider à réfléchir, voici un petit commentaire :

« Enfoui pour bénéficier d’une terre nourricière, le grain de blé y subit une transformation. Sa forme de grain disparaît pour faire naître la tige, puis le fruit, épi chargé de nombreux grains, à partir desquels un nouveau cycle de disparition par transformation et d’évolution (croissance et fructification) va pouvoir s’opérer. Le grain de blé meurt-il vraiment ? Il disparaît en tant que tel, mais c’est la condition de la transmission et de la croissance de la vie. Plutôt qu’une mort, c’est une transformation : il y a continuité. Notre existence est une succession de transformations créatrices. »

Faire action de grâce avec Marie qui nous accompagne toute la semaine…

Ensuite, vous rendrez grâce avec la Vierge Marie. Tous disent cette prière :

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.


HORAIRES

19H10-19H30 : Médiation d’ENTRÉE DANS LA SEMAINE SAINTE par Mgr de Moulins-Beaufort. (chaine Youtube RCF Reims-Ardennes)


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