L'édito du Père F. Pinon - L'Eglise Catholique à Reims et dans les Ardennes

Sedan-Yvois - Publié le 11 février 2023

L’édito du Père F. Pinon

Chers paroissiens

Demain, dimanche, le Père Jean-Marie Théret fêtera son quatre-vingt-dixième anniversaire et ne sera plus loin de ses soixante-cinq ans de sacerdoce ! Les paroissiens de Saint-Jean-Baptiste de l’Ennemane et de la Bar n’ont pas oublié celui qui fut leur curé de longues années et les très nombreux malades non plus, à qui il a rendu infatigablement visite lorsqu’il est devenu ensuite aumônier de l’hôpital de Sedan. Gardant la même bonté et la même bienveillance envers tous malgré ses soucis de santé, il consacre depuis quelques années sa retraite à la prière et à la lecture tout en apportant son soutien fraternel et spirituel aux paroissiens de Vrigne-aux-bois et à tous ceux qui le lui demandent. La paroisse Saint-Eloi organise un goûter dans la maison paroissiale près du presbytère à 16 h ; si nous serons heureux d’entourer le Père Jean-Marie à l’occasion de ce double anniversaire, lui-même l’a accepté pour nous offrir l’occasion de nous retrouver les uns les autres et de passer un moment heureux ensemble.

Du 22 au 27 mai prochain, à un autre bout de notre espace missionnaire, dans la paroisse Saint-Walfroy, aura lieu une nouvelle « mission itinérante » avec l’équipe des Missionnaires diocésains. La première a eu lieu dans la vallée de la Bar au début de juillet 2021 et son expérience pleine de joie a profondément marqué tous ceux qui l’ont vécue. Pour préparer la nouvelle mission, une rencontre avec les missionnaires diocésains aura lieu le vendredi 24 février à 18 h à la maison paroissiale Notre-Dame d’Yvois. Chacun peut y trouver sa place selon les dons qu’il a reçus et apporter ainsi sa part à une initiative profondément évangélique.

Le dimanche 19 mars, tandis que les fiancés de l’année se retrouveront à l’ermitage Saint-Walfroy avec les couples chargés de les accompagner vers le mariage, la paroisse Saint-Gabriel propose une nouvelle séance CINE-FAMILLE dans la salle Sainte-Jeanne d’Arc.

Depuis plusieurs semaines, l’église Saint-Charles est privée de chauffage et rend plus vertueuse encore la participation à la messe dominicale ! Le bouillon chaud à l’issue de la messe ne faisant pas tout, nous pensons nous déplacer dès le mois de mars à l’église Saint-Léger. Il faut encore remplir la cuve et réviser la chaudière, mais nous vous annoncerons ce changement le plus tôt possible.

Avec notre amitié fraternelle

Père François et l’équipe pastorale


« Nous croyons et nous affirmons que tous nous sommes appelés à la Résurrection. En signe de cette foi et de cette espérance, je bénis votre corps au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ».

Chers paroissiens

A la fin des funérailles, nous entendons ces paroles, qui sont suivies par l’aspersion du corps puis de son encensement. Ces mots rappellent très clairement notre foi et notre espérance en la résurrection de nos défunts et en la nôtre ; elles-mêmes sont fondées sur l’évènement de la Résurrection du Seigneur.  Les Apôtres en ont été les témoins : la résurrection de Jésus n’est certes pas une invention réconfortante de l’esprit humain, mais bien l’Evènement décisif qui retourne notre vie, qui la transforme radicalement quand la mort paraît nous l’enlever. C’est pourquoi nous célébrons chaque dimanche la résurrection du Seigneur ; c’est la Pâques hebdomadaire, et nous ne pouvons pas nous en passer. Dieu lui-même nous y convie, chez lui, car l’église est sa maison avant d’être la nôtre. Nous le remercions en lui présentant le don qu’il nous a fait : son Fils, et nous communions à Lui pour que soit nourrie en nous la vie reçue à notre baptême et pour que notre vie en soit transformée pour une pleine et définitive communion à sa propre Vie. Prendre l’habitude de venir à la messe chaque dimanche donne ainsi une vertu, une force qui nous aide à rester fidèle à cette rencontre avec le Seigneur ressuscité et avec les frères et sœurs de la communauté paroissiale. Sinon, comme nous l’entendons parfois, toutes sortes d’arguments viennent saper notre fidélité à son invitation :  le besoin de prolonger le sommeil matinal pour se reposer de la fatigue, la nécessité pour la santé d’une pratique sportive, le ravitaillement pour la semaine au supermarché … et puis, finalement, ce qui compte avant tout n’est-il pas d’aimer son prochain ? Mais en tout cela, ne s’agit-il pas d’une question de foi ? Il est certainement plus simple d’aimer son prochain que l’on voit que de croire en Dieu qu’on ne voit pas ! Mais, si c’est en son nom, comment prétendre pouvoir aimer sans croire ? Et la foi ne s’exprime-t-elle pas au plus haut point à la messe lorsqu’en recevant à la communion ce qui n’est plus du pain mais le Corps du Christ, nous répondons « Amen », c’est-à-dire « Je crois. » Ce pur acte de foi devant un tel Mystère ne dépasse-t-il pas la confession de foi de saint Thomas, quand le Seigneur ressuscité, lui apparaissant, l’invitait à cesser d’être incroyant : « Mon Seigneur et mon Dieu ! ». Si nous ne nous laissons pas entraîner chaque dimanche jusqu’à une telle confession de foi, nous nous éloignons insensiblement de la communion avec Dieu et avec notre prochain. La résurrection devient un vague et obscur horizon, et notre espérance s’éteint insensiblement comme la mèche d’une lampe qui n’a plus d’huile. Vraiment, « heureux ceux qui croient sans avoir vu ! », c’est le Seigneur lui-même qui le dit. Croyons-Le !

Avec notre amitié fraternelle

Père François et l’équipe pastorale

 

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