Edito du Père François Pinon - L'Eglise Catholique à Reims et dans les Ardennes

Sedan-Yvois - Publié le 3 décembre 2021

Edito du Père François Pinon

Chers paroissiens,

Il semble que l’épidémie redevienne le centre des préoccupations et des conversations de beaucoup. Les media surfent désormais avec aisance sur une nouvelle vague et l’on progresse assurément dans la connaissance de l’alphabet grec. Chacun cherche à discerner dans le flot des nouvelles la plus récente ou la plus sure pour savoir ce qu’il doit faire pour protéger sa santé et celle des autres. Mais, dans tout cela, il n’est pas beaucoup question de nos âmes, des maladies qui les affectent, et encore moins de la vie ou de la mort éternelle. C’est pourtant bien ce qui devrait nous préoccuper, du moins si nous croyons ce qui est vrai : nous ne sommes jamais que de passage ici-bas, nous sommes appelés à vivre avec Dieu et cette Vie a déjà commencé depuis notre baptême. Sans aucun doute l’Avent est-il un temps opportun pour nous en rappeler, l’heure de « sortir de notre sommeil », de nous « redresser », de « lever la tête », « d’aller à la rencontre de Celui qui vient », comme nous y invitent nombre d’expressions que nous trouvons dans l’Ecriture sainte. Nous le faisons peut-être plus facilement en nous tournant vers ceux à qui le Seigneur s’est identifié : les pauvres, les petits, les malades. Le retour des restrictions sanitaires met cependant à mal ici ou là les projets de les rassembler et de les servir. Il restera toujours Celui que nous ne voyons pas, mais dont nous pouvons percevoir la présence et l’appel quand nous préférons le silence aux sirènes extérieures, le recueillement à l’agitation permanente. Si, dans nos maisons, la crèche est désormais préparée, le sapin décoré et la couronne de l’Avent suspendue à la porte, c’est maintenant le moment de nous asseoir pour ouvrir notre Bible et la méditer, de nous agenouiller pour prier, de crier vers le Sauveur pour être guéri. En agissant ainsi, nous discernerons plus clairement quels sont nos plus nobles désirs, quelles maladies aussi affectent notre âme et notre vie tout entière, et nous éprouverons la nécessité de prendre soin d’elles, comme de notre corps, davantage même. Des permanences de confession, des « Soirées du Pardon », la possibilité de rencontrer un prêtre, vous sont offertes avant Noël ; ne laissez pas passer cette occasion.

Avec notre amitié fraternelle et notre prière

Père François Pinon et l’équipe pastorale

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