Décès du Père Jacques Hannesse - sa biographie - L'Eglise Catholique à Reims et dans les Ardennes

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Publié le 7 octobre 2019

Décès du Père Jacques Hannesse – sa biographie

Le père Joseph Hannesse, prêtre du diocèse de Reims est décédé la semaine dernière. Ses obsèques seront célébrées en la Cathédrale Notre-Dame de Reims, le mercredi 9 octobre à 9h30.

Joseph, Marie, Charles, Remi HANNESSE est né à Reims le 13 août 1928.

Ordonné prêtre le 29 juin 1952 à la cathédrale de Reims, après une année de fin d’études au Séminaire Français de Rome, il est nommé professeur au Petit Séminaire de Reims (1953) puis supérieur de ce même Séminaire (1966).

En 1969, il reçoit la charge des paroisses Saint-Joseph, Saint-Paul d’Orgeval et La Neuvillette à Reims. En 1974, il est nommé curé de Saint-Remi, Saint-Maurice, Saint-Laurent ; il est aussi aumônier du Centre de Préparation au Mariage de Reims (1975).

Après 24 années à Reims, Joseph Hannesse part au Brésil pour être « prêtre fidei donum » dans le diocèse de Goiás, zone rurale profonde (1977-1983).

A son retour, il revient dans le secteur pastoral Reims-Centre, membre de l’équipe sacerdotale Cathédrale-Saint-Jacques (1983) puis curé de la même paroisse ((1984). Il reçoit de plus la charge d’aumônier de l’Action Catholique Générale Féminine pour le Sud du diocèse (1985). Il devient chanoine titulaire le 23 avril 1988.

En 1996, Joseph Hannesse quitte la ville de Reims pour le secteur pastoral Tardenois-Vesle, en résidence à Gueux jusqu’à sa retraite (2005).

Déchargé d’un ministère en paroisses, le chanoine Joseph Hannesse est exorciste du diocèse (2005-2016), doyen du Chapître cathédral (2006-2016), actif dans l’animation de la Résidence Nicolas-Roland, présent le mercredi au confessionnal de la Cathédrale avant la prière hebdomadaire des chanoines, jusqu’à la veille de sa mort.

L’an dernier, Joseph Hannesse confiait à un diacre rémois :

« Je me considère comme un vieillard, mais cela recule d’année en année ! J’ai franchi la ligne de démarcation quand j’ai considéré que j’étais en fin de vie, même si mes facultés sont peu ou pas diminuées. Ma prière du matin est désormais la suivante : « Si ce doit être aujourd’hui le dernier jour, fais, Seigneur, que je sois prêt. » La pensée de ma mort est quotidienne, mais non angoissante pour le moment. J’envisage sereinement la joie de la rencontre, enfin ! » Joseph a gardé cette parole de l’évêque de Goiás : « L’Eglise n’est pas pour les pauvres, ce sont les pauvres qui constituent l’Eglise. » « J’étais le Padre, mais c’est une équipe de quatre personnes élues chaque année qui dirigeait. Jamais une décision n’était prise sans l’équipe. […] De retour en France,[…] je suis resté imprégné par ce que j’ai appris au Brésil, et c’est avec une équipe d’animation pastorale élue que j’ai voulu travailler. Une révolution à l’époque ! »

(Revue diaconat aujourd’hui n°193 – avril 2018, page 17)


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