Le denier en quelques mots - L'Eglise Catholique à Reims et dans les Ardennes

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Le denier en quelques mots

Le Denier n’est pas un don comme un autre.

Son sens est lié à la dîme d’Abraham et à l’offrande au temple. Nous pourrions l’appeler la « dîme de gratitude » ou « la dîme au temple ».

Jésus a lui-même versé l’offrande au temple et il a signifié toute l’importance de ce que faisait la veuve qui mettait des pièces dans le tronc du temple.

Parce que tout nous est donné, nous pouvons à notre tour donner en retour à l’Église, qui est le temple de Dieu.

Donner est aussi un signe de communion avec tous ceux qui forment l’Église, un signe d’appartenance.

Pour donner au denier de mon diocèse : https://don.mondenier.com/reims/51/

Vidéo de la Conférence des Evêques de France : « Nous croyons en une Église qui accueille, qui annonce, qui célèbre, qui rassemble. »

Qu’est-ce que le denier ?

Créé par l’Église catholique en France après la séparation de l’Église et de l’État en 1905, le « denier du clergé » a été institué pour permettre le traitement des prêtres qui était jusqu’alors pris en charge par l’État. Ce traitement continue d’être pris en charge par l’État en Alsace-Moselle.

Cette collecte auprès des fidèles s’est ensuite appelée « denier du culte », terme qui est encore souvent employé, puis est devenue, depuis 1989, le « denier de l’Église ».

Le terme de « denier » est un peu désuet, mais les catholiques tiennent à le conserver, car le denier n’est pas un don comme un autre. Il ne fait pas appel à la générosité, mais plutôt à un sentiment d’appartenance ou de fidélité envers l’Église, pour que ceux qui sont plus spécialement en charge d’annoncer l’Évangile et de faire vivre l’Église, aient une juste rémunération. Le denier est un don volontaire, il n’y a pas de tarif ! Chacun donne en conscience selon ses possibilités.

A quoi sert le denier ?

Le denier n’est pas suffisant et il ne couvre qu’une partie des charges. Les diocèses, les paroisses et les prêtres ont d’autres ressources, principalement les quêtes, les offrandes de cérémonies et les offrandes de messes, les legs et donations. C’est l’ensemble de ces recettes qui permet de financer les besoins pastoraux de l’Église.

Cependant le denier en constitue la part la plus importante dans la quasi-totalité des diocèses.
Il importe donc de faire savoir aux donateurs du denier de l’Église l’utilisation privilégiée de leur don : traitement, charges sociales, formation, logement et frais pour les prêtres et pour les laïcs en mission.

Le denier donne le droit à une déduction fiscale. Les personnes assujettis à l’impôt sur le revenu peuvent déduire 66% de leur don. Exceptionnellement, afin d’atténuer l’impact de la crise sur les dons l’Eglise, le taux de déduction a été relevé à 75%, dans la limite de 562 € par an, pour tous les dons effectués au Denier entre le 2 juin 2021 et le 31 décembre 2022. Au-delà de ce montant la déduction est de 66%.


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